Voir notre POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ.
Cette année, compte tenu des recommandations de la Santé publique liées à la COVID-19, l’OOAQ a pris la décision de tenir son assemblée générale annuelle (AGA) entièrement en ligne. Cette décision représentait un défi logistique et nous sommes heureux de cette première expérience bien que nous ayons l’intention d’apporter certaines améliorations lors des futurs événements.
Nous sommes aussi satisfaits que l’événement ait connu un bon taux de participation.
Le 30 octobre dernier, 215 personnes se sont connectées pour assister à l’AGA de l’OOAQ. Parmi ceux-ci, 139 participants se sont également connectés sur la plateforme Slido, dont 57 personnes ont été actives en posant des questions ou en formulant des commentaires. Ainsi, 142 interactions ont été comptabilisées, ce qui représente un ratio de 43 %.
En ce qui concerne le vote pour la rémunération du président de l’OOAQ, les résultats obtenus ont été de 80 % pour la proposition de rémunération 2021-2022, et 20 % contre. Au total, 99 membres ont voté.
Vous trouverez d’ailleurs plus bas les réponses aux questions auxquelles il n’a pas été possible de répondre lors de l’AGA. Comme quelques questions étaient semblables, nous les avons regroupées en une seule et même question.
Quelles sont en 2019-2020 les proportions de membres en santé, en éducation, en privé et autres ?
Vous trouvez ces données à la page 55 du dernier rapport annuel disponible en ligne.
Pourriez-vous rendre disponible le moratoire qui explique que l’octroi d’un code 34 peut se faire sur la base du jugement clinique lors d’un PI ? Plus précisément, pouvons-nous avoir accès à l’information sur la procédure proposée par le ministère de l’Éducation en lien avec le code 34 ? Est-ce déjà en vigueur ?
Oui, les allègements sont déjà en vigueur. Le ministère de l’Éducation a envoyé une lettre aux directeurs généraux des centres de services scolaires. Dans celle-ci, il précise les attentes ministérielles ainsi que le processus de déclaration de la clientèle. Vous pouvez la consulter ici.
En complément, voici également la réaction de la Table des ordres en éducation au sujet de l’allègement des mesures administratives.
Est-ce qu’il sera question des actes que pourront faire les orthophonistes avec un statut de retraité ?
Si vous faites référence à l’autorisation spéciale des membres retraités, pour le moment, il s’agit uniquement de faire du dépistage de la COVID-19.
Quelle est la position de l’Ordre quant à la présence des orthophonistes dans les CLSC pour la clientèle adulte et dans les centres d’hébergement ?
L’OOAQ a abordé la question dans deux récents mémoires : Les meilleures pratiques des orthophonistes et des audiologistes en CHSLD et en soins à domicile et Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec.
Pourquoi la cotisation n’est-elle pas plus basse étant donné que nous avons des surplus au budget et que les membres augmentent chaque année ?
Le montant de la cotisation est fixé en tenant compte des dépenses actuelles, mais également des dépenses projetées pour les années à venir. Les surplus au budget sont toujours circonstanciels et, en accord avec les principes de bonne santé financière, l’Ordre doit se garder un montant pour les imprévus.
Le nombre de membres augmente légèrement d’une année à l’autre, mais cette augmentation ne peut, à elle seule, couvrir toutes les obligations de l’Ordre et ses frais d’exploitation qui connaissent aussi des augmentations. Tous les ordres professionnels doivent, peu importe leur nombre de membres, avoir un tableau des membres à gérer, divers comités statutaires que prévoit le Code des professions, des inspections à réaliser, des plaintes à traiter, des obligations de maintien des compétences de leurs membres, etc. Toutes ces obligations permettent à l’OOAQ de remplir pleinement son mandat de protection du public. Par ailleurs, l’Ordre s’est doté d’un plan stratégique ambitieux notamment pour mieux soutenir les membres dans leur pratique, pour améliorer la connaissance du rôle de l’audiologiste et de l’orthophoniste auprès du public, du gouvernement et des acteurs des systèmes d’éducation et de santé. Ces nouvelles orientations de l’Ordre permettront une amélioration de l’accessibilité aux services de même que la qualité de la pratique.
Pourquoi n’avons-nous pas une cotisation réduite ou fractionnée pour les membres retraités, en congé de maternité ou parental ? Ou pour les membres étudiantes ou enceintes ?
La situation des membres en congé parental n’est pas la seule situation particulière qui diffère de l’ensemble des membres de l’Ordre. Pensons, par exemple, aux membres qui agissent à titre d’aidants naturels ou encore ceux dont les enfants ont des besoins particuliers. Le conseil d’administration de l’OOAQ, qui se penche régulièrement sur cette question, estime que par souci d’équité, il n’est pas approprié de prévoir un tarif distinct pour certains membres. Mentionnons toutefois que les membres retraités paient 25 % du montant de la cotisation lors du renouvellement et seulement à ce moment. Ainsi, pour un membre qui prend sa retraite en cours d’année, il n’est pas possible d’obtenir de remboursement pour les mois où il n’exerce pas la profession. La réduction s’appliquera seulement au prochain renouvellement de cotisation.
Pourquoi la cotisation est si élevée par rapport à d’autres ordres professionnels (notamment l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec) ?
Le nombre de membres influence le montant de la cotisation. L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) compte plus de 78 000 membres, ce qui n’est pas comparable avec l’OOAQ qui compte près de 3500 membres. En effet, plus le nombre de membres est élevé, plus les dépenses sont réparties sur un plus grand nombre de cotisations.
Le conseil d’administration a déjà procédé à l’analyse du montant de la cotisation des ordres professionnels similaires au nôtre et le montant de la cotisation des membres de l’OOAQ se situait dans la moyenne.
Au regard du Code des professions, l’OOAQ a les mêmes obligations que tous les ordres professionnels, et ce, peu importe la taille. Rappelons que ces derniers doivent s’autofinancer, ce qui implique qu’ils ne reçoivent pas d’argent du gouvernement du Québec (subventions ou allocations) pour effectuer leur mandat. Ainsi, leurs revenus proviennent essentiellement de la cotisation annuelle des membres. En ce sens, les services offerts et les obligations de l’OOAQ ne sont pas diminués, même s’il compte moins de membres que d’autres ordres professionnels.
Quels ordres faisaient partie de l’étude comparative ?
L’étude comparative a analysé la rémunération du président et des administrateurs de l’Ordre des diététistes du Québec, l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec, l’Ordre des ergothérapeutes du Québec, l’Ordre de la physiothérapie du Québec, l’Ordre des psychologues du Québec et l’Ordre des pharmaciens du Québec.
Cette étude comparative montrait que le salaire du président de l’OOAQ était à 90 % de la moyenne des salaires de ses homologues des autres ordres professionnels. Il a donc été décidé de majorer la rémunération du président de l’OOAQ afin qu’elle soit équivalente à la moyenne présentée dans l’étude.
Est-ce que les REER et les assurances sont inclus dans le calcul du salaire du président ? De même, existe-t-il encore des primes de séparation ?
Non, comme il s’agit d’une rémunération indirecte, celle-ci est en surplus à la rémunération directe.
L’OOAQ ne prévoit pas de prime de séparation, mais bien une allocation de transition lorsqu’un président cesse ses fonctions pour retourner sur le marché du travail.
Pourquoi les administrateurs n’ont pas droit à une augmentation reliée à l’IPC ?
L’étude comparative nommée plus haut a également fait l’analyse de la rémunération des administrateurs. À la lecture de celle-ci, le constat a été fait que les administrateurs de l’OOAQ recevaient un jeton de présence de valeur comparable avec les autres ordres professionnels. C’est pourquoi il a été décidé qu’il n’y aurait pas d’augmentation pour le prochain exercice.
C’était combien en 2019-2020 ?
Vous trouverez cette information à la page 7 du rapport annuel 2019-2020 de l’Ordre.
Considérant la composition de son membership et la diversité de genre parmi les membres et dans le public, est-ce que l’OOAQ a l’intention d’adopter une approche non sexiste dans ses communications et d’utiliser un langage inclusif autant à l’oral qu’à l’écrit ?
Bien que l’Ordre reconnaisse l’importance de cette question, notre intention n’a jamais été d’adopter une approche sexiste dans nos communications. Actuellement, nous tentons de favoriser certaines expressions telles que « la personne » ou encore d’employer l’expression « les membres » au pluriel afin d’inclure toutes les professionnelles.
L’Ordre poursuit sa réflexion à la lumière des récents commentaires et accordera une meilleure attention aux termes employés dans ses communications futures.
Nous demeurons toutefois en réflexion quant à l’application complète d’une écriture inclusive, puisque celle-ci pose un certain nombre de problèmes. Nous vous ferons connaître notre position officielle d’ici la fin de l’hiver.