L’inspection professionnelle est un des moyens permettant à l’Ordre de remplir sa mission de protection du public.

L’Ordre est conscient que le processus d’inspection peut être une source de stress pour les membres et tient à vous rappeler qu’il est basé sur une approche de prévention et d'accompagnement.

À cet égard et dans une optique de transparence, nous vous invitons à découvrir les faits saillants et les recommandations émises en 2022-2023 ainsi qu’un rappel des étapes du processus.

Faits saillants

Le processus d’inspection

Ce processus débute généralement par la complétion d’un questionnaire initial d’autoévaluation (QIA) qui doit être accompagné d’un rapport d’évaluation récent (pour les membres cliniciennes et cliniciens) et par la mise à jour du registre d’activités de développement professionnel. Ces moyens permettent de colliger plusieurs informations, notamment sur le raisonnement clinique, le respect des lois et règlements de l’Ordre et la mise à jour des connaissances et compétences des membres. Les informations colligées à cette étape peuvent être considérées comme suffisantes pour mettre fin à l’exercice d’inspection.

D’autres situations peuvent nécessiter un complément d’information par entrevue ou par visite. Voici quelques exemples de situations nécessitant une telle rencontre :

  • la transmission de données incomplètes ou imprécises par le QIA;
  • le besoin de l’inspectrice ou l’inspecteur de valider ou obtenir davantage d’informations;
  • des préoccupations sur certains éléments de la pratique.

À cette étape, le fait de poursuivre l’exercice d’inspection ne peut être considéré comme une indication que des lacunes ont été identifiées, notamment en raison du fait que la collecte de données n’est pas jugée complète.

Pour plus d'informations

Pour en apprendre davantage sur le processus d’inspection, veuillez vous référer à la section Inspection professionnelle du site Web.

Les recommandations émises

À la suite d’une inspection, quelle qu’en soit la modalité, le comité d’inspection professionnelle (CIP) prend acte du rapport de l’inspectrice ou de l’inspecteur et transmet sa décision à la ou au membre. Cette décision inclut les recommandations à mettre en application, lorsqu’il y en a, dans un but d’amélioration continue.

Parmi les thèmes les plus fréquemment abordés dans les recommandations qui réfèrent au profil de compétences nationales pour l’orthophonie, on retrouve :

  • la planification d’évaluations efficientes et appropriées aux besoins des clientes et clients, dont le déroulement est modifié en fonction de leurs réactions et des résultats obtenus;
  • la rédaction des synthèses ou rapports permettant de comprendre les liens entre les diverses données recueillies et d’apprécier le profil de la cliente ou du client;
  • la priorisation des objectifs d’intervention en lien avec le portrait clinique, écrits dans un langage accessible lorsqu’ils se retrouvent dans des documents transmis à de tierces personnes.

En audiologie, les recommandations diffèrent en fonction des dossiers d’inspection, mais le CIP souhaite rappeler :

  • l’importance pour les audiologistes de sauvegarder leur indépendance professionnelle et d’éviter toute situation possible de conflit d’intérêts ou d’apparence de conflit d’intérêts, notamment avec une personne physique ou morale ayant des intérêts dans la vente d’aides auditives;
  • qu’il est important de présenter les informations inscrites dans les rapports de façon à ce qu’elles puissent être comprises par la lectrice ou le lecteur.