Au Québec, 864 000 personnes présentent une déficience auditive permanente, soit 10 % de la population. C’est l’une des déficiences physiques les plus répandues. Environ 32 % des personnes âgées de 65 ans ou plus ont une déficience auditive suffisamment importante pour nuire à leurs activités quotidiennes.
L’OOAQ est très heureux de participer à cette importante consultation en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental Vieillir et vivre ensemble 2024-2029. Les personnes aînées, dont la population est grandissante et les besoins parfois précis, sont au cœur des préoccupations des orthophonistes et des audiologistes.
La rentrée scolaire est bien installée et parallèlement le Québec est en pleine campagne électorale, campagne qui n’a pas permis de faire ressortir suffisamment les besoins pressants pour les élèves d’obtenir des services de soutien.
L’Ordre a déjà identifié et proposé des solutions concrètes afin d’améliorer l’accessibilité aux services et le fonctionnement des programmes-services existants. Certaines de ces solutions se traduisent en propositions formelles, adressées aux principales formations politiques.
Voici ces quatre propositions.
L’OOAQ et l’AQEPA déplorent le fait que seulement la moitié des bébés au Québec ont accès au Programme québécois de dépistage de la surdité chez les nouveau-nés (PQDSN), un an jour pour jour après l’adoption d’une motion unanime par l’Assemblée nationale enjoignant le gouvernement à parachever son déploiement d’ici la fin de 2021.
L’OOAQ a pris connaissance du projet de loi no 59 (le Projet ci-après) concernant la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail et l’a analysé et est d’avis que certains articles doivent être revus rapidement, car ils ne sont pas en accord avec les récentes études et les données probantes, et portent atteinte à la protection du public.
L’Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ) est heureux de participer aux consultations publiques au sujet de l’impact de la pandémie sur la santé mentale des Québécois. L’ensemble de la population québécoise est actuellement touché par les effets négatifs de la pandémie, notamment sur les relations sociales, les apprentissages, le soutien entre pairs, le développement du langage et des habiletés sociolinguistiques.
L’Ordre est convaincu que pour comprendre comment s’articule la maltraitance dans la vie des aînés, il est impératif de mettre l’emphase sur les relations humaines et surtout, sur le rôle clé joué par la communication à cet égard.
L’OOAQ propose le plan PERR (prévention, évaluation, réadaptation, responsabilisation). Contrairement à ce qui est actuellement présenté dans le projet de loi 59, ce plan se veut une proposition claire et concrète qui permettrait de diminuer les coûts du programme de surdité professionnelle de la CNESST, et ce, sans brimer les travailleuses et travailleurs ni leur porter préjudice.
Les personnes engagées dans le processus de l’Aide médicale à mourir (AMM) ou en fin de vie garderont le besoin de communiquer jusqu’à leur dernier souffle. Il faut les soutenir dans leur capacité à s’exprimer afin de tendre vers « le juste équilibre entre leur droit à l’autodétermination, la compassion et la prudence. »
Certains articles du projet de loi no 96 sont à risque de poser préjudice au public, notamment puisqu’ils viennent limiter l’accès à des services optimaux en orthophonie pour des personnes dont le français n’est pas la langue maternelle, tout en complexifiant l’exercice même de la profession d’orthophoniste et en posant un défi supplémentaire aux candidates et candidats à la profession dont le français n’est pas la langue maternelle.
L’OOAQ accueille favorablement les investissements en éducation et en santé annoncés dans le budget provincial 2020-2021, présenté à l’Assemblée nationale mardi dernier par le ministre des Finances, M. Eric Girard.
À la suite de la diffusion du reportage de l’émission La Facture sur les prix élevés des prothèses auditives au Québec, l’OOAQ exprime sa préoccupation face à cette situation qui a des incidences sur la protection du public, mais surtout sur l’accès aux soins et services en santé auditive.
Alors qu’un retour en classe graduel est prévu pour les prochaines semaines, l’OOAQ a présenté, au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, ses recommandations visant la mise en place de conditions favorables à la réussite scolaire de tous les élèves, plus particulièrement ceux ayant des difficultés de langage, de communication ou d’apprentissage.
L’OOAQ salue les nouvelles mesures entourant le port du masque annoncées par le ministère de l’Éducation en vue de la rentrée scolaire, mais tient à rappeler que le couvre-visage est un obstacle à la communication et aux apprentissages. En ce sens, l’OOAQ recommande fortement l’utilisation du masque à fenêtre translucide pour tout le personnel du réseau de l’éducation.
L’OOAQ salue l’écoute et la proactivité du gouvernement et du ministère de l’Éducation à la lumière des nouvelles mesures annoncées en vue de la rentrée scolaire. L’OOAQ se réjouit, notamment, de l’allégement réglementaire entourant la validation des codes de difficultés.
Les dix ordres professionnels du domaine de la santé mentale et des relations humaines saluent l’annonce du programme gouvernemental « Agir tôt », qui vise à dépister précocement les enfants vivant des retards de développement et à leur offrir les services requis.
L’OOAQ est en accord avec les constats du Protecteur du citoyen présentés dans son rapport annuel d’activités 2018-2019, faisant état d’un bris dans les services spécialisés offerts par les établissements de santé et de services sociaux aux enfants de 4 ou 5 ans qui présentent un trouble du langage.
Au Québec, environ 845 000 personnes présentent une déficience auditive irréversible pouvant induire des incapacités auditives, soit 10,67 % de la population, ce qui en fait l’une des déficiences physiques les plus répandues dans la population. Dès l’âge de 65 ans, environ 33 % des aînés ont une déficience auditive suffisamment importante pour nuire à leurs activités quotidiennes.
Dans une initiative inédite, huit ordres professionnels du domaine de la santé mentale et des services sociaux ont effectué une vaste démarche de consultation auprès de leurs membres œuvrant dans ce domaine. Les ordres professionnels, dans une perspective de protection du public, ont constaté des résultats préoccupants et considèrent que des correctifs et des améliorations doivent être apportés pour assurer des services professionnels de qualité et éviter des préjudices à la population.
À la suite du dévoilement fait plus tôt aujourd’hui par le gouvernement du Québec de sa Stratégie relative aux services éducatifs offerts aux enfants de 0 à 8 ans Tout pour nos enfants, l’OOAQ accueille favorablement les mesures annoncées entourant les cinq objectifs visés par cette stratégie.
L’OOAQ accueille favorablement les recommandations issues de l’étude systémique qui porte sur l’organisation des services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA) de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ). L’Ordre partage les inquiétudes de la CDPDJ concernant les effets préjudiciables envers certains élèves qu’entraîne l’approche catégorielle utilisée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
L’Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ) accueille favorablement nombre des actions en éducation annoncées par le gouvernement du Québec lors du discours inaugural du premier ministre François Legault.
L’audition et la communication sont le moteur des interactions sociales et c’est par ces interactions sociales que la personne aînée s’engage dans des rôles sociaux valorisants et stimulants. Or, communiquer est un acte si intimement inscrit dans notre nature humaine et notre expérience quotidienne qu’il est tenu pour acquis et passe inaperçu, tout comme respirer. Mais communiquer est un acte hautement complexe.
À la lumière des récentes informations concernant les coûts beaucoup plus élevés des appareils auditifs sur le territoire québécois ainsi que les possibles liens entre les fabricants de prothèses auditives et certaines cliniques d’audioprothésistes, l’OOAQ exprime son inquiétude quant à la protection de la clientèle et le respect de son droit à une prestation de services empreints de professionnalisme et adaptés à ses besoins.
Communiquer est un acte si intimement inscrit dans notre nature humaine et notre expérience quotidienne qu’il est tenu pour acquis et passe inaperçu, tout comme respirer. Toutefois, le fait de vivre avec un trouble de la communication transforme l’expérience d’une personne et entrave profondément sa relation avec le monde et les autres.
Lorsqu’on parle d’égalité des chances chez les tout-petits, on constate inéluctablement que la communication et l’audition ouvrent grandes les portes sur un vaste monde de possibilités et d’apprentissage qui forgent l’adulte en devenir. La communication et l’audition permettent à l’enfant d’entrer en relation, de socialiser, de s’informer, de revendiquer, d’être en sécurité et
d’apprendre au quotidien.
L’OOAQ est interpellé par cet enjeu social, car, tout comme le gouvernement, il a à cœur l’atteinte du plein potentiel des élèves québécois. En investissant dans les initiatives d’apprentissage, nous augmentons les chances de réussite et favorisons le succès des individus dans la société.
Le système professionnel québécois doit s’adapter à un contexte en constante évolution. Dans une perspective réaliste face aux enjeux sociétaux actuels et à venir, l’OOAQ adhère à ce mouvement. Il agit de façon proactive et novatrice pour soutenir ses membres.
L’OOAQ rappelle qu’au Québec, ce sont des centaines de milliers de personnes qui doivent vivre quotidiennement avec des troubles de la communication ou de l’audition qui entraînent des difficultés à entendre, à comprendre, à s’exprimer, à lire et à écrire.
L’OOAQ ne saurait trop insister sur la nécessité de s’assurer que les orthophonistes œuvrant auprès de la personne dysphagique s’inscrivent tant dans le plein déploiement de leurs compétences que dans un mode de collaboration interprofessionnelle, et cela dans le but d’offrir des services efficients et de la plus haute qualité possible.